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Brève introduction à cet espace, son concepteur et la genèse du pseudo "Trans Europe Escape"

Amie lectrice, ami lecteur, bonjour et bienvenue chez moi:-)


Par quelque chemin que ce soit, te voilà arrivé sur le blog officiel de Christian Knoll, notamment connu sous les pseudos Da Wurscht, France Téléknoll, Knackslash, VoieDeSonMaitre et ALCATRACKS à divers stades de ce début de millénaire, commettant désormais quasi-exclusivement des écrits de plus de 140 caractères sous le nom de plume résolument international de Trans Europe Escape.

Au gré de l'actualité, de la fertilité de mes neurones ou de mes humeurs, dans le prolongement de mes écrits passés, importés depuis mes précédents blogs par souci d'exhaustivité et de préservation de mon patrimoine intellectuel, tu trouveras désormais en ce lieu de précieux renseignements sur divers aspects de ma vie, de mon oeuvre, de mes rêves, de mes convictions et de mes centres d'intérêts, dont l'économie, les questions sociétales,, géopolitiques et environnementales, les TIC (cloud, applications mobiles, réseaux sociaux, webradios, streaming musical, littérature numérique, livres audio...) et leurs conséquences sur notre perception du monde / notre rapport aux autres, les voyages ou le sport. La création littéraire étant appelée à occuper une place croissante dans mon univers virtuel, à supposer que l'actualité se refasse enfin un peu moins préoccupante, à couvrir des genres aussi variés que la SF ou la poésie, cela ne manquera pas non plus de se refléter dans la forme ou le contenu des billets à venir... !

Le tout, dans un design à la fois moderne et dynamique (nombreuses options de partage social, d'impression ou de sauvegarde au bas de chaque article...), communément qualifié de "responsive", c'est-à-dire adapté a priori à toutes sortes d'appareils fixes ou mobiles, de résolutions ou tailles d'écrans, de navigateurs ou de systèmes d'exploitation, compatible aussi bien avec les 4 pouces de diagonale de ton iPhone qu'avec les plus grands moniteurs externes pour PC / Mac, et accessible aux lecteurs d'écrans pour déficients visuels, y compris VoiceOver pour iOS (le cas échéant, via des liens alternatifs vers des contenus externes tels que des vidéos).


Et quid de ce nouveau pseudo, alors ?

Jusqu'au tout début des années 2000, environ, à cette époque où les principales compagnies ferroviaires d'Europe remplissaient encore de vraies missions de service public et d'aménagement du territoire, où les trains étaient encore des lieux de vie auxquels on donnait des noms de personnalités ou de sites touristiques, et pas seulement des espaces de travail climatisés, aseptisés, flanqués de numéros que personne ne se donne plus la peine de retenir par cœur, il aurait fallu me payer une fortune pour me faire renoncer à ma passion des chemins de fer, au frottement des roues contre les rails, à ces fenêtres qu’on pouvait encore ouvrir pour écouter à chaque arrêt des annonces faites en direct par de vraies êtres humains… Histoire de maximiser mon plaisir, le jeu consistait à ne pas forcément prendre les trains les plus rapides pour arriver à destination, mais ceux qui s’arrêtaient le plus souvent possible en cours de route, qui brillaient par l’originalité de leur parcours ou de leur composition, dont les appellations avaient déjà quelque-chose de mythique en ce temps-là… ; un jeu d’autant plus diversifié pour qui a grandi à Strasbourg que notre gare centrale s’est toujours située au carrefour de quelques grandes lignes européennes et que les charme du réseau ferré allemand me tendaient leurs bras tentaculaires à une petite dizaine de minutes de là

Fort de ces excellentes prédispositions géographiques et de mes origines familiales franco-allemandes, j’ai notamment eu la chance de me rendre à Vienne à bord de l’Orient-Express, qu’on envoyait alors une fois par semaine sur la ligneParis -Bucarest, et d’emprunter le Trans-Europ-Express, ou TEE Rheingold pour visiter ma famille maternelle à Düsseldorf, cette ville qui entretient avec Cologne une rivalité dont les manifestations volent parfois encore plus bas que les éternelles bisbilles entre Lyon et Saint-Étienne (d’où un certain plaisir à mentionner indifféremment l’une de ces deux villes rhénanes sur les réseaux sociaux;-))…

Pour important que soit le destin de ma famille, y compris, in fine, sur la dernière ligne droite de la maturation de mon actuel pseudo, ce n'est pas à elle que Düsseldorf doit sa notoriété mondiale, mais plutôt, au nombre des grands artistes du siècle dernier, à Kraftwerk, pionniers des musiques électroniques et de l'usage de voix synthétiques, dont l'intense travail d'expérimentation sonore n'aura cessé de façonner ma prime culture musicale, ne serait-ce que par le biais de tous ces groupes de New Wave ou de Neue Deutsche Welle dont les tubes rythmaient mon quotidien dans les années 80. Kraftwerk, dont un album et un morceau ont justement été baptisés "Trans Europa Express (ou Trans Europe Express" en version anglaise / internationale), en l'honneur des TEE précités.

Le mardi 11 mars 2014, à la veille d'un énième séjour à Düsseldorf, trois ans après la catastrophe de Fukushima, survenue, comme chacun sait, dans une centrale ("Kraftwerk" en allemand, si jamais), c'est presque tout naturellement que m'est venue l'idée de ce pseudo "Trans Europe Escape", symbolique :


  • de ma nostalgie des chemins de fer et de la musique des années 1970-80 ;
  • de ma prédestination à surmonter les frontières territoriales et linguistiques pour prendre toute la mesure de mes potentialités et m'y épanouir à fond, d'où mon souhait de me remettre à écrire dans les langues de Goethe et Shakespeare autant que dans celle de Molière ;
  • de ma difficulté chronique à trouver mon compte dans une Europe tiraillée entre les mouvements de repli nationaliste et xénophobes, d'une part, et les dégâts collatéraux d'une mondialisation sauvage abusant des seuls leviers de la mise en concurrence des travailleurs, de la production de masse et de la défense des lobbies de la haute finance, de l'autre ;
  • et de mon vif souhait d'utiliser la large palette des outils de mise en relation, de communication, de diffusion ou de création de contenus comme autant de salutaires échappatoires aux aspérités de la vraie vie, comme autant de chances à saisir pour m'ouvrir de nouveaux horizons et faire connaître mes talents à tous ceux qui n'en auraient jamais eu vent par ailleurs, sans retomber pour autant dans ces excès des années passées par la faute desquels j'avais trop tendance à ne plus vivre que par procuration sur les réseaux sociaux.

Sur ce, excellent voyage au fil de mes pensées, ou si tu préfères, "welcome on my train of thought";-)

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